SEO Ecommerce 2025 sur WOrdpress et Shopify

SEO e-commerce 2025 : ce que montrent les données pour Shopify et WordPress

Le SEO e-commerce avance vite. Les pages qui gagnent sont rapides, claires et faciles à comprendre pour l’utilisateur comme pour le moteur. Ce texte résume ce qui compte vraiment aujourd’hui pour une boutique Shopify ou un site WordPress. L’objectif est d’aider à prioriser. Pas de promesses vagues, seulement des points concrets à mettre en œuvre et à mesurer.

1) La vitesse n’est plus optionnelle

Trois indicateurs guident la performance perçue par l’utilisateur et par Google :

  • LCP pour le rendu du contenu principal
  • INP pour la réactivité
  • CLS pour la stabilité d’affichage

Les seuils cibles sont connus. Viser LCP à 2,5 s ou moins, INP à 200 ms ou moins, CLS à 0,1 ou moins. Ces valeurs doivent être vérifiées sur données de terrain, pas seulement en labo. Quand elles sont au vert sur mobile, on observe presque toujours une hausse des conversions et un meilleur taux de clic dans la durée.

Sur Shopify, le plan d’attaque est souvent simple. Retirer deux ou trois apps non essentielles. Compresser toutes les images produits et bannières en AVIF ou WebP. Charger en différé ce qui n’est pas nécessaire au premier écran. Sur WordPress, même logique. Un cache serveur propre, un plugin de performance sérieux, un thème sobre, le moins de JS possible au-dessus de la ligne de flottaison. Dans les deux cas, surveiller le TTFB et les “long tasks” qui dégradent l’INP.

Pour un panorama complet de chiffres récents sur CTR, Core Web Vitals, mobile et conversion, on peut voir l’étude complète sur Ecom.AI : https://ecom-ai.fr/blogs/e-commerce-seo/stats-benchmarks-seo-ecommerce-2025

2) Les positions qui comptent vraiment

La distribution des clics reste concentrée. Le top 3 sur Google capte la majorité du trafic. La position 1 prend souvent près de 40 % à elle seule. Autrement dit, publier beaucoup ne suffit pas. Il faut viser des requêtes où la page peut atteindre le podium. Cela passe par un ciblage d’intention propre. Une requête informationnelle appelle un article ou un guide. Une requête commerciale appelle une page catégorie solide avec un texte utile et des éléments de confiance. Une requête transactionnelle appelle une page produit rapide, complète et claire.

La mise en forme aide. Un titre net. Une introduction qui répond tout de suite à la question. Des sous-titres qui annoncent le contenu. Des listes courtes quand c’est pertinent. Des définitions en deux ou trois phrases pour viser les extraits. Des tableaux simples pour comparer. Tout cela facilite la compréhension humaine et l’éligibilité aux fonctionnalités de la SERP.

3) Le mobile est la norme

La majorité des visites se fait désormais sur smartphone. Beaucoup d’achats aussi, directement ou après un passage desktop. Le mobile ne pardonne pas les frictions.

Bonnes Pratiques performances mobile

Les images trop lourdes, les carrousels inutiles, les pop-ups intrusifs, les boutons trop petits, tout cela coûte cher en conversion. La règle est simple. Un premier écran clair. Un visuel propre. Un message court. Un appel à l’action visible. Ensuite, des sections qui se lisent vite et une navigation qui reste accessible. Pour l’INP, limiter le JavaScript bloquant, déporter l’inutile, et tester sur un vrai appareil en 4G.

4) Checkout et abandon de panier

En e-commerce, l’abandon de panier tourne autour de 70 % selon les synthèses d’études. Les causes majeures se retrouvent d’année en année.

  • Frais additionnels découverts trop tard.
  • Création de compte obligatoire.
  • Tunnel trop long.
  • Moyens de paiement limités.
  • Manque de clarté sur les délais et les retours.

Les corrections sont connues et produisent des effets rapides. Afficher les frais dès la page produit ou au moins dès le panier. Proposer un achat invité. Réduire le nombre de champs et activer l’auto-complétion. Ajouter les wallets adaptés au mobile. Rendre les informations de livraison et de retour visibles avant la caisse.

Côté mesure, suivre le funnel dans GA4 avec des événements propres. Vue produit. Ajout au panier. Début de paiement. Achat. Un goulot entre deux étapes révèle une action prioritaire. On corrige, on reteste, on mesure à nouveau.

5) Le contenu qui attire des liens

Toutes les pages ne se valent pas pour gagner des backlinks. Les formats qui génèrent le plus de citations sont ceux qui apportent une information vérifiable. Des statistiques mises à jour. Une étude, même modeste, avec une méthodologie claire. Un comparatif structuré avec des critères nets. Une checklist opérationnelle qui évite les généralités. Pour chaque format, préciser la date de mise à jour et la source. Ajouter un sommaire au début, des mini-graphiques lisibles, une courte FAQ en bas. Le but est de rendre la page facile à citer pour un rédacteur de blog, une newsletter ou une présentation.

Dans un site e-commerce, il est utile d’identifier une ou deux “pages piliers”. Ce sont des ressources evergreen qui peuvent recevoir des liens externes de qualité. Elles redistribuent ensuite l’autorité vers les pages business par des liens internes contextuels. Cette mécanique fonctionne aussi bien sur Shopify que sur WordPress.

6) Architecture et maillage interne

Un site qui monte a une structure simple. Les pages importantes se trouvent en trois clics ou moins. Les menus reflètent la façon dont un client pense l’offre, pas la façon dont le back-office la range. Le fil d’Ariane aide. Les pages piliers lient clairement vers les catégories et les produits clés. Les pages de blog lient vers les guides approfondis. Les fiches produits renvoient vers les catégories et les contenus utiles quand c’est logique. Pas besoin d’inonder de liens. Trois à cinq liens internes bien placés, c’est souvent suffisant.

Sur la partie technique, les sitemaps doivent être propres et soumis. Le robots.txt ne doit pas bloquer les zones utiles. Les canoniques doivent pointer sur la bonne version. Les facettes et paramètres ne doivent pas produire des milliers d’URL indexables sans valeur. Les redirections doivent rester courtes et stables. Ce sont des basiques, mais ce sont eux qui évitent de perdre du temps.

7) Données structurées et visibilité

Les données structurées aident le moteur à comprendre la nature d’une page. Produit. Article. FAQ. Organisation. Elles n’assurent pas un affichage enrichi, mais elles clarifient le contexte. Sur un site e-commerce, trois blocs sont souvent prioritaires. Product sur les fiches. Article ou BlogPosting sur les contenus éditoriaux. Organization au niveau global pour l’entité.

Le balisage doit rester fidèle au contenu visible. Si la FAQ ne figure pas sur la page, ne pas la baliser. Si le prix et la disponibilité ne sont pas à jour, ne pas baliser Product en attendant de corriger. La qualité éditoriale et l’expérience priment sur le balisage seul. Ces données structurées servent aussi pour le GEO et le positionnement sur les outils IA comme ChatGPT.

8) Un plan simple sur 30 jours

  • Semaine 1. Audit mobile. Identifier l’élément qui porte le LCP. Noter les scripts qui ralentissent l’INP. Retirer deux apps sur Shopify. Installer un cache et activer la compression sur WordPress. Compresser les images clés. Vérifier TTFB et HTTP/2.
  • Semaine 2. Mettre à jour une page pilier. Ajouter un sommaire, une section méthodologie, une FAQ, des mini-graphiques. Harmoniser les sous-titres. Ajouter trois liens internes vers les pages les plus importantes.
  • Semaine 3. Raccourcir le checkout. Rendre les frais visibles. Activer l’achat invité. Ajouter les wallets adaptés. Tester sur deux téléphones.
  • Semaine 4. Obtenir un lien éditorial pertinent in-content vers la page pilier. Diffuser la ressource dans une newsletter et sur un profil social public. Mettre en place un tableau de bord simple pour suivre impressions, CTR et conversions.

9) Mesurer sans se perdre

Côté SEO, la Search Console suffit pour valider la trajectoire. Impressions par requête et par page. CTR. Tendance après modification. Côté UX et conversion, GA4 et un outil de suivi des Web Vitals donnent l’essentiel. Ne pas confondre quantité de contenu et progression. Une page pilier solide qui gagne un bon lien et qui envoie trois liens internes utiles peut faire progresser plus que dix billets courts. L’important est de garder un cycle régulier. Publier. Lier. Mesurer. Ajuster.

10) Points clés à retenir

La rapidité et la clarté font gagner des places. Le mobile impose ses contraintes et récompense les interfaces sobres. Le checkout est un levier immédiat quand on supprime les frictions évidentes. Les pages qui rassemblent des chiffres et une méthode attirent plus de citations que les pages purement commerciales. Une architecture simple et un maillage mesuré diffusent l’autorité là où elle sert. Les données structurées aident, mais ne remplacent pas le fond. Un plan à un mois avec des actions limitées mais bien exécutées vaut mieux qu’une liste interminable.

Le SEO e-commerce récompense la cohérence. Une page pilier rapide et utile, un lien éditorial pertinent, un maillage propre vers les pages business, un checkout qui ne bloque pas. C’est un enchaînement simple. Quand il est tenu, il produit des résultats prévisibles. Pas en un jour. Mais assez vite pour mesurer une progression nette sur les requêtes cibles et sur la conversion réelle.

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