Illustration du linking difficile

Linking, des thématiques plus compliquées que d’autres

On connait tous cela en tant que SEO, des thématiques où il est très difficile de dénicher les bons liens pour avoir un netlinking propre et espérer obtenir les bonnes grâces de Google. Certaines sont d’ailleurs bien plus compliquées que d’autres et ce n’est pas forcément celles que l’on pense.

La finance, la voyance, les jeux d’argent et casino

Directement, quand on parle de cela, on pense très vite aux sites de crédits, de rachat de crédits et autre options binaires ou défiscalisation, en gros tout ce qui touche à la finance, et qui comporte, chacun dans leur thématique, de très nombreux MFA. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls domaines, tous les domaines qui brassent de gros chiffres ont leur lot de sites MFA et, dès lors, cela devient compliqué de trouver de bons liens, même quand on possède un site clean ou qu’on est leader du secteur. Trouver des liens en tout genre, via des MFA, des annuaires ou des sites de communiqués de presse sans intérêt, cela est simple, mais quand il s’agit de dénicher un bon lien sur un vrai site, cela devient réellement plus compliqué.

Mais les sites de finance sont loin de connaître ce que d’autres peuvent subir au quotidien, comme la voyance, les jeux d’argent et les sites de casino. Là, clairement, c’est la croix et la bannière pour obtenir des liens. Toutefois, les SEO de ces sites en sont conscients et payent souvent bien plus cher que les autres pour obtenir leurs liens. leur thématique étant borderline, c’est bien souvent le seul moyen de faire craquer l’éditeur d’un site pour voir apparaître le précieux backlink tant espéré. Mais il reste une thématique dont nous n’avons pas encore parlé, les sextoys !

Le plus dur ne serait-il pas les sextoys au final ?

C’est en discutant récemment avec Marine, responsable SEO du site LoveAndVibes, leader du marché du sextoys en ligne, que nous nous en sommes rendus compte. La thématique n’a rien de borderline, le site ecommerce est numéro un en France, est fiable, et pourtant, ceux-ci ont beaucoup de mal à ce que l’on parle d’eux. C’est tout de même fou de se dire qu’un site qui vend des jouets pour adultes soit mis sur la touche comme les sites de voyance, de casinos ou de vulgaires MFA. Mais surtout, pourquoi le seraient-ils ? N’est-ce pas tout ce qu’il y a de plus légal ? Les sextoys, objet de plaisir, ne sont-ils pas des produits utilisés par monsieur et madame tout le monde ? Est-ce les mots un peu crus des produits qui font peur, comme plug anal ou gode ou pompe à pénis ? Reste que cela est tout à fait légal et plus qu’utilisé en France et dans le reste du monde, mais on ne le dit pas, cela reste dans la sphère très privée des couples…

Laissons donc la parôle à Marine qui a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions afin de nous éclairer plus clairement sur cette question.

Marine, qu’est-ce qui fait que les sites refusent de parler de vous ?
La plupart des sites ont une ligne éditoriale qui refuse tout ce qui est sexuel et érotique. Le sujet parait trop compliqué à exploiter car cela demande de trouver un angle pour traiter la thématique du sexshop tout en l’intégrant à un sujet grand public.

Qu’est-ce qui fait peur aux éditeurs ?
Ils ont certainement peur de choquer leur audience et d’être assimilés à des contenus pour adultes par les moteurs de recherche. La peur est de passer pour un site de basse qualité puisque les éditeurs perçoivent le sexshop comme une thématique borderline, bien qu’elle ne soit pas considérée comme de la pornographie par les moteurs de recherche.

Pourquoi les sextoys sont-ils aussi mal vus alors qu’ils sont utilisés par monsieur et madame tout le monde ?
Une question qui revient très régulièrement de la part de nos clients est « est-ce que le colis est discret ? ». On comprend bien ce souci de préserver son intimité : le sextoy fait partie d’un jardin secret que les consommateurs n’ont pas envie d’ouvrir aux autres. Le sujet de la sexualité reste encore un tabou, même sur le web. Ce tabou est encouragé par le côté puritain des plus grosses entreprises américaines du Web, comme Facebook ou Google, qui ont une tendance à la censure dès que l’on évoque la nudité ou la sexualité.

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